Mayotte en détresse : l’État absent, le PS en quête de sens
Des cyclones aux ouragans politiques : une tempête de négligence et d’inaction
Nous sommes le lundi 16 décembre 2024. Au programme dans votre Toujours debout présenté par Amina Kalache : cyclones, incompétence étatique, et un Parti Socialiste en pleine introspection. Le cyclone à Mayotte, l’État n’est pas au niveau – Face à Bayrou : que va faire le PS ?
Rappelons le contexte : un cyclone dévastateur s’abat sur Mayotte, et l’État, ce colosse aux pieds d’argile, semble une fois de plus dépassé. Pendant ce temps, le Parti Socialiste, face à Bayrou, se demande quelle direction prendre. Une situation qui n’est pas sans rappeler les grandes interrogations de l’histoire de la pensée politique et sociale.
Depuis les Lumières, les penseurs ont toujours souligné l’importance de l’État comme garant de la sécurité et du bien-être de ses citoyens. Rousseau, dans « Du Contrat Social », nous rappelle que l’État doit être le gardien de la volonté générale, une entité qui protège et préserve. Mais que se passe-t-il lorsque cet État faillit ? Lorsque, face à une catastrophe naturelle, il se révèle incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires de ses citoyens ?
L’histoire de l’art, elle aussi, nous offre des perspectives précieuses. Les peintures de Goya, par exemple, avec leurs scènes de désolation et de chaos, nous rappellent la fragilité de l’ordre social face aux forces de la nature et à l’incompétence humaine. Mais contrairement à Goya, nous ne sommes pas des spectateurs impuissants. Nous avons le devoir de nous insurger, de demander des comptes, et de réclamer une action décisive.
L’État en faillite, le PS en quête de sens : une question de survie collective
La question clé ici est celle de la responsabilité. Responsabilité de l’État, bien sûr, mais aussi responsabilité collective. Lorsque l’État échoue, c’est l’ensemble de la société qui en pâtit. Et c’est là que le Parti Socialiste, avec ses valeurs de solidarité et de justice sociale, doit se lever et agir. Face à Bayrou, le PS doit non seulement s’interroger sur sa stratégie politique, mais aussi sur son rôle fondamental dans la société.
Prenons l’exemple historique de la Grande Dépression aux États-Unis. Roosevelt, avec son New Deal, a montré qu’un État fort et interventionniste pouvait non seulement répondre aux crises économiques, mais aussi redonner espoir et dignité à ses citoyens. Aujourd’hui, face à des défis tout aussi pressants, le PS doit s’inspirer de cette audace et de cette vision.
Mais il ne s’agit pas seulement de politique. C’est une question de survie collective. Comme l’a si bien dit Albert Camus, « la vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. » En d’autres termes, c’est en agissant maintenant, avec force et détermination, que nous pouvons espérer un avenir meilleur.
L’heure de l’insurrection humaniste a sonné
Alors, chers lecteurs, il est temps de vous insurger. De demander des comptes. De réclamer une action décisive et humaine. Voici dix questions à vous poser pour être pleinement humaniste face à cette situation :
1. Comment puis-je agir concrètement pour aider les victimes du cyclone à Mayotte ?
2. Quelles pressions puis-je exercer sur l’État pour qu’il assume ses responsabilités ?
3. Comment puis-je soutenir les initiatives locales et associatives qui œuvrent sur le terrain ?
4. Quel rôle puis-je jouer dans la sensibilisation de l’opinion publique à ces enjeux ?
5. Comment puis-je encourager le Parti Socialiste à adopter une position plus ferme et plus engagée ?
6. Quelles leçons puis-je tirer des grandes crises historiques pour mieux comprendre et agir aujourd’hui ?
7. Comment puis-je contribuer à la réflexion collective sur les failles de notre système étatique ?
8. Quelles alternatives politiques et sociales puis-je proposer pour éviter de telles situations à l’avenir ?
9. Comment puis-je m’engager personnellement dans des actions de solidarité et de soutien ?
10. Enfin, comment puis-je incarner, au quotidien, les valeurs de justice et de solidarité qui sont au cœur de l’humanisme ?
Il est temps de passer de la parole aux actes. De transformer notre indignation en action. Car, comme le disait si bien Victor Hugo, « il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi. » Ne laissons pas Mayotte à son triste sort. Ne laissons pas l’État dans son inertie. Agissons, maintenant, pour un avenir plus juste et plus humain.