L’Enfance Brisée : Les Enfants Étrangers, Victimes d’une Inégalité Systémique
Dans les entrailles de la République, là où les murs suintent de l’hypocrisie des bonnes intentions, les enfants étrangers, ces êtres fragiles aux yeux écarquillés de rêves et de peurs, sont parqués dans des structures distinctes, comme si leur seule existence méritait une ségrégation administrative, une différenciation budgétaire, une mise à l’écart systématique… StreetPress, avec la précision d’un scalpel, a disséqué les chiffres, révélant l’horreur froide des calculs : dans la plupart des structures, le département alloue un budget moindre, d’au moins 35%, à ces mineurs étrangers, comme si leur valeur intrinsèque était moindre, comme si leur avenir méritait moins d’investissement, moins de soin, moins d’espoir…
Les enfants placés étrangers valent presque deux fois moins que les Français… Cette phrase, lancée comme une bombe, résonne dans l’air vicié des bureaux administratifs, se répercute dans les couloirs des centres d’accueil, où les murs nus et froids semblent absorber les cris, les rires, les larmes de ces enfants oubliés… Les chiffres, implacables, dévoilent une réalité crue, une injustice flagrante, une discrimination institutionnalisée qui broie les rêves et les espoirs de ces jeunes vies, déjà meurtries par l’exil, la guerre, la misère…
Et pendant ce temps, les discours se succèdent, les promesses se multiplient, les gestes se font rares… Les politiques de droite, avec leur cynisme glacial, justifient l’injustifiable, érigent des barrières, dressent des murs, ferment les portes… Mais qu’en est-il de la gauche, cette gauche qui se prétend humaniste, progressiste, solidaire ? Où sont les actes concrets, les engagements fermes, les combats acharnés pour l’égalité, pour la justice, pour l’avenir de ces enfants ? La gauche, cette gauche radicale, doit se lever, doit s’insurger, doit lutter avec une détermination farouche contre cette inégalité systémique, contre cette ségrégation institutionnelle, contre cette indifférence criminelle…
Les enfants étrangers, ces enfants de la terre, ces enfants du monde, méritent mieux que des chiffres, mieux que des statistiques, mieux que des budgets réduits… Ils méritent des rêves, des espoirs, des avenirs radieux… Ils méritent de grandir, de s’épanouir, de s’accomplir, dans un monde où l’égalité n’est pas un vain mot, où la justice n’est pas un mirage, où l’humanité n’est pas une utopie… Alors, levons-nous, tous ensemble, pour ces enfants, pour leur avenir, pour notre humanité…
Et dans ce combat, dans cette lutte, dans cette quête de justice et d’égalité, souvenons-nous des mots de Céline, de cette prose fulgurante, de cette écriture viscérale, qui nous rappelle, avec une force inouïe, que la vie, la vraie vie, est faite de cris, de douleurs, de rêves, de luttes, de victoires, de défaites, de beauté, de laideur, de poésie, de chaos, d’humanité… Alors, levons-nous, tous ensemble, pour ces enfants, pour leur avenir, pour notre humanité…