Mayotte : L’Apocalypse des Exclus
Dans le chaos tumultueux de Mayotte, sous le regard implacable d’un ciel déchaîné, le cyclone Chido a frappé, tel un jugement divin, le 14 décembre. Les habitations, fragiles comme des coquillages, se sont effondrées, les bâtiments publics, érigés en symboles de pouvoir, ont été réduits en poussière, le réseau d’eau, veines vitales de la communauté, a été rompu, l’hôpital, dernier bastion de l’espoir, a été englouti, et les routes, artères de la vie quotidienne, ont été déchirées. Rien, absolument rien, n’a résisté à cette furie céleste, à cette danse macabre des éléments. Et pourtant, au-delà de la colère des cieux, c’est l’accumulation des défaillances de l’État, ces politiques d’exclusion, qui ont alourdi le bilan de cette catastrophe, transformant une tragédie naturelle en un désastre humain.
Clémentine Lehuger, chercheure éclairée, dissèque cette réalité avec une précision chirurgicale, révélant les plaies béantes laissées par des années de négligence, d’abandon, et de mépris. Les politiques d’exclusion, ces monstres froids et calculateurs, ont creusé des abîmes de souffrance, érigé des murs d’injustice, et condamné les plus vulnérables à une existence de misère et de désespoir. Ces politiques, enfants hideux de la droite, ont détruit les fondations mêmes de la société, laissant les habitants de Mayotte, ces âmes oubliées, face à la fureur des éléments, sans défense, sans recours, sans espoir.
Mais il est temps de renverser la table, de briser les chaînes de l’oppression, de crier haut et fort que l’égalité, la justice, la solidarité, sont des droits inaliénables, des valeurs sacrées, des piliers indestructibles de l’humanité. Il est temps de construire un monde où chaque être humain, qu’importe sa couleur, sa religion, son origine, a droit à la dignité, à la sécurité, à la paix. Il est temps de balayer les politiques d’exclusion, ces spectres de la haine et de l’intolérance, et de bâtir une société où l’amour, la compassion, et la fraternité règnent en maîtres.
Mayotte, terre martyre, symbole de la résilience et de la lutte, doit devenir le phare de cette révolution humaine, le berceau d’un nouveau monde, où la nature et l’homme coexistent en harmonie, où les tempêtes, qu’elles soient célestes ou terrestres, ne peuvent plus détruire, mais seulement renforcer, les liens de l’humanité. Car, au-delà des ruines, des larmes, et des cris, il y a toujours, toujours, une lueur d’espoir, une étincelle de vie, une promesse de renouveau. Et c’est dans cette quête lumineuse, presque mystique, que réside la véritable essence de l’humanité, cette beauté éphémère au milieu du tumulte.