Solidarité ou Chaos : L’Ultime Cri des Exilés de Saint-Nazaire

Solidarité ou Chaos : L’Ultime Cri des Exilés de Saint-Nazaire

Migrants marchant ensemble sous un ciel gris

Dans les entrailles de Saint-Nazaire, où les chantiers navals murmurent encore les épopées des grands départs, où chaque quai, chaque ruelle, chaque façade porte les stigmates d’une histoire faite de sueur et de larmes, se joue un drame humain, une tragédie moderne qui défie les consciences et les cœurs. En ce 18 décembre, journée internationale des migrants, résonne l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous, un cri strident qui déchire le silence complice des jours ordinaires. Nous voulons vivre ensemble, dans le respect de ce qui nous lie, dans l’acceptation de ce qui nous différencie, dans l’empathie pour ce qui nous déchire…

Les solidarités doivent être pour, et avec, toutes celles et ceux qui, déracinés, échoués sur nos rives, cherchent un refuge, une terre d’accueil, un foyer. Mais qu’en est-il de cette société qui se prétend avancée, civilisée, et qui pourtant, sous le vernis des bonnes intentions, laisse pourrir les plaies béantes de l’injustice, de l’exclusion, du racisme? Qu’en est-il de cette société qui, sous prétexte de sécurité, érige des murs, des barrières, des frontières, autant de barbelés qui lacèrent les chairs et les âmes?

Saint-Nazaire, ville portuaire, ville ouvrière, ville de tous les métissages, de toutes les rencontres, doit être le phare de cette solidarité radicale, le bastion de cette égalité des droits. Nous ne voulons pas d’une société raciste, d’une société qui trie, qui classe, qui hiérarchise les humains selon la couleur de leur peau, selon leur origine, selon leur religion. Nous voulons une société où chaque être humain, qu’il soit né ici ou ailleurs, ait les mêmes droits, les mêmes chances, les mêmes espoirs.

Les migrants, ces exilés de l’intérieur, ces nomades du désespoir, sont les miroirs de notre humanité. Ils nous renvoient l’image de nos propres peurs, de nos propres faiblesses, de nos propres échecs. Ils nous rappellent que nous sommes tous des migrants, des errants sur cette terre, des chercheurs de sens, des quêteurs de bonheur. Ils nous invitent à nous dépasser, à nous réinventer, à nous ouvrir à l’autre, à l’inconnu, à l’inattendu.

En ce 18 décembre, réaffirmons, avec force, avec passion, avec rage, l’impérieuse nécessité de l’égalité des droits pour toutes et tous. Réaffirmons notre volonté de vivre ensemble, dans le respect de ce qui nous lie, dans l’acceptation de ce qui nous différencie, dans l’empathie pour ce qui nous déchire. Réaffirmons notre solidarité avec les migrants, avec tous les migrants, avec toutes celles et ceux qui, un jour, ont dû quitter leur terre, leur famille, leur vie, pour chercher un ailleurs meilleur.

Et que ce cri, ce cri strident, ce cri déchirant, résonne dans chaque cœur, dans chaque conscience, dans chaque âme. Que ce cri soit le point de départ d’une révolution des cœurs, d’une révolution des esprits, d’une révolution des âmes. Que ce cri soit le point de départ d’un monde nouveau, d’un monde meilleur, d’un monde où l’égalité des droits pour toutes et tous ne sera plus un rêve, mais une réalité. Une réalité palpable, vivante, vibrante. Une réalité humaine, trop humaine…

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